Le Proche Orient
Où l’on voit Jean Kahn s’impliquer pleinement pour qu’Israéliens et Palestiniens parviennent un jour à vivre sans conflits. Il entretient aussi, à cet effet, des relations de qualité avec les dirigeants des rares pays arabo-musulmans à ne pas chercher la destruction de l’État d’Israël.
Fait docteur honoris causa de l’Université d’Haïfa en 1996, Jean Kahn était à la fois un soutien passionné de la cause sioniste et un guetteur luttant pour la paix au Proche-Orient. Ses avis étaient écoutés du Roi Hussein de Jordanie et du président égyptien Hosni Moubarak. Libre de tout préjugé, il contribua – en pleine Guerre de Yougoslavie – au départ d’une centaine de réfugiés bosniques musulmans vers Israël où ils purent s’établir en toute quiétude. Jean Kahn avait salué, dès 1948, la naissance de l’État d’Israël. Il s’y rendit souvent, fut un précieux trait d’union entre ce pays et la France, contribua concrètement au développement économique, sanitaire et intellectuel de la jeune nation. Sa mémoire est aujourd’hui vénérée en Israël où mille Alsaciens auront émigré en l’espace de sept décennies.