L’enceinte du Conseil économique, social et environnemental (CESE) est remplie par un public distingué pour une soirée au cours de laquelle il sera porté témoignage de l’action de Jean Kahn, ayant été lui-même membre du CESE. Durant près de deux heures et grâce aux questions d’Olivier Lerner, des personnalités de l’envergure de Catherine Trautmann, Jacques Toubon, Bernard Kouchner ou Jean-Louis Debré se succèdent pour faire un portrait du disparu. Sa veuve Nicole et l’un de ses fils, Daniel, s’adressent aussi à l’assistance.

Le parvis de la Synagogue de la Paix est dénommé Parvis Jean Kahn. Une plaque commémorative est apposée à cette occasion, en présence de plusieurs élus locaux et régionaux. La cérémonie se déroule à l’initiative des dirigeants de la Communauté israélite de Strasbourg. Des illuminations de circonstance marquent aussi la fête de Hanouka.

Lors du colloque international Europe 1945, Année zéro se tenant à la prestigieuse Maison de France, un concert en mémoire de Jean Kahn est donné par la soprano Erminie Blondel et la pianiste Carole Villiaumey, disparue dans des conditions tragiques quelques mois plus tard. Cette manifestation – comportant notamment des pages signées Kurt Weill – a lieu en présence de Jean-Claude Tribolet, ministre-plénipotentiaire de l’Ambassade de France en Allemagne, comme de plusieurs membres de la famille de Jean Kahn. Sa veuve, Nicole, s’adresse au public après l’allocution de Jean-Claude Tribolet. Il en va de même pour Beate Winkler, l’ancienne directrice de l’Observatoire européen des phénomènes racistes et antisémites de Vienne, dont Jean Kahn fut le président.